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16.5.03
 
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Cyril M. Kornbluth : « Le Syndic »
Edition OPTA, CLA n°66 (1977) (comprend également le roman
« Les sillons du ciel » de Frederik Pohl et C. M. Kornbluth).
Edition originale : « The Syndic » (1953).
Traduction : Bruno Martin.
Prix Prometheus catégorie « Hall of Fame » en 1986.

Cyril M. Kornbluth est mort jeune à 35 ans d’une crise cardiaque. Ses récits souvent pessimistes, parfois même cyniques étaient en avance sur leur temps. Nul doute que s’il avait vécu, sa place dans la littérature de Science Fiction aurait été considérable. En l’état des choses, deux de ses trois romans restent encore aujourd’hui au minimum très intéressants. Je vous ai déjà parlé ici de « Ce n’est pas pour demain », roman introuvable en français et jamais réédité qui mériterait bien pourtant de l’être. Je voudrais vous présenter aujourd’hui son roman qui reste le plus connu : « Le Syndic » (paru en 1953) car on y trouve la description d’une société libre.

Dans l’avenir, le gouvernement américain a quasiment disparu. Suite à la révolte des citoyens, il a été chassé d’Amérique et s’est réfugié en Irlande où il a réduit une partie de la population en esclavage. Aux Etats-Unis, l’autorité ou ce qui y ressemble le plus est exercée à l’ouest par le Gang et à l’est par le Syndic. Ce sont deux organisations lointaines descendantes des mafias de notre époque.

Plusieurs membres importants du Syndic ayant été assassinés, nous suivons les tribulations de Charles Orsina qui est envoyé comme espion chez les partisans d’un retour du gouvernement américain. Il va réussir les tests de recrutement grâce à un conditionnement mental et va ainsi pouvoir découvrir le fonctionnement d’un Etat embryonnaire et ses factions qui n’hésitent pas à recourir au meurtre pour régler leurs différents. Il découvrira même une alliance entre les étatistes et le Gang.

Dans ce futur assez sombre, l’Europe est retournée à des conditions de vie proches de l’âge de pierre. Charles Orsina découvrira que le culte des sorcières y est bien vivant et que certaines d’entre elles ont des pouvoirs parapsychiques. Une enfant, elle-même sorcière, l’aidera à s’échapper et à rejoindre l’Amérique...

Ce roman est bien mené, les idées sont nombreuses et originales. Entre deux péripéties, l’auteur nous parle de psychologie sociale ou du rapport entre les sexes. Je ferais une réserve quant à l’utilisation parfois un peu forcée de coïncidences dans la narration. Cet artifice hérité des romans populaires du début du vingtième siècle (voir les romans de Gaston Leroux par exemple) est difficile à accepter aujourd’hui. Mais c’est une critique tout à fait mineure qui ne diminue que très peu l’intérêt de ce roman.

Le Syndic est donc le vrai personnage principal de cette histoire. C’est une organisation qui gère tout ce qui est souvent condamné moralement voire interdit comme les paris, les courses, les cabarets, la vente de l’alcool, etc. Mais attention !, cette organisation n’empêche pas le reste de la société de fonctionner librement. Les citoyens ne sont contraints en aucune manière. Le Syndic assure même une retraite décente aux personnes âgées. Cependant on aimerait encore en savoir plus car tout autre est le Gang. Sur le territoire de ce dernier, les habitants sont opprimés et le Gang est une organisation tyrannique.

Le livre se clôt sur une grande interrogation : faut-il organiser à tout prix la défense de cette société libre avec le risque qu’elle y perde son âme ? Le chef du Syndic, Frank W. Taylor répondra clairement non.

Sylvain

P.S. : Une fois de plus, la parution de ce livre en français passera inaperçue et les revues « Fiction » et « Galaxie » n’en parleront pas.

Extraits :
« Permettez-moi de vous exposer ce que représente le soi-disant Gouvernement : des « taxes » sauvages ; la suppression du jeu ; le refus des simples plaisirs de la vie aux pauvres, ainsi que leur limitation réglementée pour toutes les classes, sauf les très riches ; le puritanisme en matière de sexualité, cruellement imposé par un code pénal d’une barbarie effarante ; des règlements et des impositions pour chaque minute de la journée. Voilà ce qu’il était au temps de son pouvoir et voilà ce qu’il serait s’il reprenait le pouvoir. »
« Le Syndic », chapitre 4.

« - Non, Charles. Rien ne peut être une question de vie ou de mort pour le Syndic. Lorsqu’une situation quelconque devient question de vie ou de mort pour le Syndic, c’est qu’il est déjà mort, que son moral s’est déjà désintégré, que son prestige a déjà disparu. Ce qui reste n’est plus le Syndic, mais sa coquille vide. Je ne suis pas en mesure de juger objectivement si le Syndic est mort ou vivant en ce moment. Je crains qu’il ne soit en train de mourir. »
« Le Syndic », chapitre 22.

Référence complémentaire concernant C. M. Kornbluth :
- Donald Wollheim : « Les faiseurs d’univers » édition Robert Laffont (1973), pages 141 à 145.

 

 
   
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